Nicole Mavel, Fernand Convers, la commune perd deux de ses personnalités.

Dure semaine pour le centre du bourg qui voit disparaître à quelques jours d’intervalle, deux des plus célèbres personnalités marsacoises :

Nicole MAVEL a fait de son commerce le coeur du bourg où chacun se plaisait à venir pour discuter, passer un bon moment, fêter la nouvelle année autour d’un verre de blanc ou d’un café. Nous étions toujours sûrs de trouver ce que nous cherchions, du couteau à huitres aux pantoufles, en passant par les livres et revues ; on y rêvait même d’avenir en grattant des tickets ou en cochant les bons numéros pour le prochain tirage. Il y a quelques semaines encore, elle cherchait à me rassurer en m’expliquant qu’elle souhaitait s’investir comme bénévole à l’ADMR…. mais avait tout fait pour que l’on continue à aller « Chez la Nicole » en transmettant le flambeau à Gwendoline. Si aujourd’hui la file d’attente a été plus longue qu’à l’accoutumée, ce n’était pas pour acheter le journal, c’était pour lui dire qu’on pensait à elle et à sa famille dans la peine : et la file était aussi longue que l’amour de Nicole pour notre commune…

Cliché La Montagne

Fernand Convers, le « bedeau » de notre église paroissiale comme on le nommait avec affection. Que de temps passé avec Pierrette pour entretenir ce lieu de culte où, malheureusement, il nous avait donné rendez-vous ce vendredi. Si les plus jeunes ne le savent pas les anciens se souviendront qu’il a été aussi pendant des années le guide passionné et bénévole de la chapelle des pénitents qu’il a fait découvrir à des milliers de visiteurs. Ses ennuis de santé limitaient de plus en plus ses déplacements et lui ont valu de nombreux allers-retours à l’hôpital. Il se désolait alors de ne plus pouvoir servir, comme il le faisait jusqu’alors. Désolé, Fernand, on ne pourra plus trinquer ensemble… mais nous continuerons à prendre soin de notre église, tu peux compter sur nous.

Deux amoureux de leur commune, de notre commune, deux Marsacois jusqu’au fond des tripes… Ce soir, le Paradis est devenu marsacois : Nicole doit déjà préparer sa boutique pour demain et Fernand s’afférer pour l’office du dimanche… Ils en ont de la chance, les bienheureux du Paradis…