La Gazette marsacoise ne comprend rien à la traverse du bourg : sacré Pascal, il fallait juste demander…

Dans le dernier numéro de la Gazette marsacoise le « Mot de Pascal » a surpris quelque peu au sein de la municipalité; suscitant à la fois quelques sourires et quelques froncements de sourcils. Mais Pascal Challet l’écrit lui même, il n’y comprend rien…

« Il y a un an lors des travaux pour la rénovation des réseaux, on voyait des tranchées de près de 2 mètres de profondeur. Pour une fois les tuyaux et autres câbles remplacés les tranchées ont été remblayées » :

1ère erreur : cette première tranche de travaux sous maîtrise d’ouvrage communale, n’a concerné que les réseaux humides, eau et assainissement et en aucun cas les réseaux « ‘secs », n’appartenant pas à la commune et n’ayant donc pas fait l’objet de remplacement.

« Cette année, on pouvait penser qu’un simple déblayage de 20 à 30 centimètres aurait suffi, puis des beaux trottoirs et un bon goudron sur la chaussée. Que nenni ! »

Seconde erreur, et celle-là de taille : sous une chaussée comme la route départementale 906 on a bien plus que 20 à 30 cm de « ‘déblayage »… au total il faut compter 80 cm de fondation sous la route, avec plusieurs types de matériaux pour assurer résistance et longévité… Ce qui d’ailleurs n’allait pas sans souci avec la profondeur des réseaux humides.

« C’est reparti pour de grandes tranchées et nous pouvions voir une nouvelle fois tous les tuyaux et câbles ; puis un deuxième rebouchage » (photo à l’appui dans l’article) » :

Troisième erreur : dans ce cadre ce sont les réseaux secs qui ont été mis en œuvre autant que nécessaire : enfouissement des câbles électriques aériens, remplacement de l’éclairage public, reprise de chambres téléphone et installation de la fibre qui se déploie actuellement dans la commune. Les réseaux humides, en place plus en profondeur n’ont pas été impactés.

« Alors là ? Le questionnement, les pourquoi ? Pourquoi le remblai n’a pas été mis la première fois, une fois pour toute ? »

Quatrième erreur : il ne s’agit pas de remblais mais de matériaux adaptés à la protection des différents réseaux. Et donc le remblai inférieur n’a pas été enlevé, c’est celui des réseaux secs qui a été mis en place il y a quelques semaines au dessus.

« Et je ne vous parle pas des travaux qui se réalisent d’un côté, qui partent dans un autre sens et qui reviennent ; on n’y comprend rien ! »

Cinquième erreur : sauf à fermer la route en totalité, ce qui était évidemment exclus, il était impossible de traiter les deux côtés de la route en même temps. Il était donc nécessaire de traiter successivement les deux côtés de la route. Les travaux ont été réalisés durant l’été du côté du parking de l’école afin de pénaliser le moins possible l’accès à l’école (l’objectif était même d’avoir terminé de ce côté avant la rentrée scolaire, ce qui n’a pas pu être réalisé). Quant à l’entrée sud du bourg, la reprise de l’étanchéité du pont était indispensable avant d’intervenir en surface.

« Alors pourquoi pas, lors d’une troisième tranche de travaux pour mettre le goudron, on verra peut-être de nouveaux de grandes tranchées de 2 mètres« .

Sixième erreur : pourquoi imaginer une troisième tranche de travaux alors que les bordures étaient mises en place depuis plusieurs semaines ? Et pour quels réseaux ? La seconde tranche se terminait évidemment par la réfection des chaussées et des trottoirs.

« Vous l’avez deviné, je parlais des travaux de la traversée de Marsac, mais mes propos pourraient s’adapter à la politique, à la société. Vous ne croyez pas ?« .

Septième erreur : prendre la politique pour une guerre de tranchées et la société pour un empilement de tuyaux c’est juste dire n’importe quoi…

Bref, soyons positifs :

Si le but était de faire un jeu des sept erreurs c’est réussi, on les a toutes trouvées. Par contre s’il s’agissait de rendre compte des travaux… comment dire…

Reconnaissons à Pascal Challet la lucidité de répéter qu’il n’y connaît rien ou qu’il n’y comprend rien à 6 reprises, et il a raison ! Pourtant, avec un peu de travail c’est faisable, il paraît que même le maire a à peu près compris la logique des choses, c’est dire ! Et pourtant il paraît que ce n’est pas une flèche en la matière… Demandez à Robert Perrussel, il s’est arraché les cheveux plus d’une fois…

Plus simplement,

– on se demande bien pourquoi la commune se crève à faire une rubrique spéciale sur son site internet pour reprendre les différentes réunions de chantier (15 pour 16 semaines de travaux) et indiquer l’état d’avancement des travaux.

– est-il difficile, avant d’écrire n’importe quoi, de simplement poser les questions à la mairie, voire à l’entreprise Colas ou aux personnels de la Division Routière Départementale, maître d’œuvre du chantier qui ont suivi le chantier au quotidien ?

– Rédiger des articles dans la gazette marsacoise ça demande un minimum de travail et de recherches. Ce n’est pas comme cette dame qui expliquait il y quelques jours avec assurance que les travaux étaient arrêtés parce que la commune n’avait plus d’argent… Les engins de chantier ne devaient pas être assez gros…

Bon, allez Pascal, sans rancune, tu feras forcément mieux la prochaine fois, ça ne peut pas être réussi à tous les coups ; et longue vie à la Gazette marsacoise qui nous donne tant de plaisir à la découvrir chaque mois depuis tant d’années !

Une réflexion au sujet de « La Gazette marsacoise ne comprend rien à la traverse du bourg : sacré Pascal, il fallait juste demander… »

  1. Ping : Traverse : la Gazette revient sur les travaux à juste titre. Nous lui en donnons acte bien volontiers. | Marsac ça bouge !

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